La Sainte Cène (1ère partie)

23 Car j'ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné ; c'est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, 24 et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit : Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. 25 De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez. 26 Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne. 27 C'est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. 28 Que chacun donc s'éprouve soi-même, et qu'ainsi il mange du pain et boive de la coupe ; 29 Car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même.

A ces paroles Jésus nous rappellent le don qu'il nous a fait de sa mort et de sa Résurrection en vue de nous libérer du péché et de nous permettre de vivre une vie renouvelée.

Ses paroles fortifient en nous l'espérance de sa venue.

L'apôtre Paul l'appelle "le repas du Seigneur" ou "la table du Seigneur". Il dit aussi que c'est la communion au corps de Christ et au
sang de Christ.  1 Corinthiens 10. 14,21- 11.20

La révélation lui en fut donnée par le seigneur lui-même 1Cor. 11-23

La sainte cène a été instituée par le Seigneur Jésus-Christ  quelques instants avant qu'il soit livré aux souffrances de sa passion et de sa mort.

Ce soir là, voulant accomplir ce qui était juste et observer la Loi de Moïse, Jésus prit des dispositions pour manger la Pâque avec ses disciples. Mt 26.17-19 

C'est au cours du souper (Mat.26.20),  pendant qu'ils mangeaient le repas de la Pâque juive, qui était elle-même la commémoration de la élivrance du peuple d'Israël de l'esclavage des Égyptiens, que Jésus a voulu instituer la Sainte-Cène,  comme un signe qui doit rappeler à ses disciples le sens réel de sa mort sur la croix. (Le mot pâque signifie "le passage")

Les mots « Pâque » ou « Pâques » viennent du latin chrétien pascha qui signifie « la Pâque juive; l'agneau pascal que les Juifs mangeaient pour célébrer la Pâque; l'Agneau pascal, Jésus-Christ ; Pâques, fête chrétienne ». Pascha est emprunté au grec π α ́ σ χ α, mêmes sens, et celui-ci, par
l'intermédiaire de l'araméen pasḥa, à l'hébreu biblique pesaḥ «Pâque; agneau pascal», dérivé du verbe pasaḣ « passer devant, épargner »[1], en référence à la dixième plaie d'Égypte, la mort des premier-nés, qui épargna les foyers des enfants d'Israël. Source Wikipédia

De même que l'agneau pascal rappelle au peuple juif sa délivrance de l'Égypte et son appartenance à Dieu, Jésus  l'Agneau de Dieu a été immolé afin de racheter pour Dieu par son sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation et faire d'eux un royaume et des sacrificateurs pour Dieu.   Apocalypse 5 .9,10

Il y quelques ressemblances entre les deux repas : la Pâque de la Loi de Moïse (Exode 12) et la Cène instituée par Jésus.

. Toutes les deux sont un repas de célébration pratiqué en mémoire d'un événement.

. Toute les deux sont un signe très fort rappelant un salut, une délivrance, au moyen du sang d'un agneau.

. Les deux événements   "la pâque d'Israël" et Christ "notre pâque", parlent d'un passage : et "la pâque" signifie "passer par dessus", "passer outre",
épargner. (Source Wikipédia)

. Les deux soulignent la valeur du sang offert en sacrifice : 

Le sang de l'agneau de la Pâque d'Israël, en Égypte, qui protégeait les maisons des Israélites de l'ange exterminateur.

Ils devaient prendre un agneau sans défaut, mâle, âgé d'un an, garder son sang pour en mettre sur les poteaux et le linteau de la porte des maisons où on le mangeait. Exode12-3,7 

Et en Exode 12:13 Le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez; je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous, et il n'y aura point de plaie qui vous détruise, quand je frapperai le pays d'Égypte.

Grace au sang de l'agneau sacrifié l'ange exterminateur voyait que la maison était consacrée à Dieu.

Alors que le sang de Jésus, l'Agneau de Dieu, qui nous couvre et nous délivre de nos péchés, ainsi que  du pouvoir du diable.

C'est lui que Dieu a destiné à êtres, par son sang, pour ceux qui croiraient, victime propitiatoire... (qui couvre) Romains 3:25

En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce, Éphésiens 1:7

Les deux repas sont ordonnés à deux peuples formés par Dieu : Israël, pour l'ancienne alliance et l'Église pour la nouvelle alliance. Le premier repas rappelle aux Israélites la sortie de l'esclavage d'Égypte vers le pays de la promesse, le second rappelle aux enfants de Dieu, disciples de Jésus Christ, le passage des ténèbres à la lumière, de la puissance de Satan à Dieu, par la foi en Christ, le pardon des péchés pour un héritage éternel. Actes 26.18

Un repas saint

Lorsque nous participons à la sainte cène, nous devons en discerner la signification afin de la prendre dignement, non pas comme un repas ordinaire, mais une chose sainte, dans le sens de séparée, sacrée,  donnée par le Seigneur lui-même à ceux qui croient en Lui, ses disciples.

L'apôtre Paul rappelle son origine et son importance dans la vie de l'église. Il parle de se réunir pour manger le repas du Seigneur.

Lorsque le Seigneur prit la première cène avec ses disciples, il le fit au cours du repas de la pâque.

Sur la table, il y avait l'agneau rôti au feu, selon la loi de Moïse, les pains sans levain, symbole de la pureté, des herbes amères symbole de la souffrance et des coupes de vin.

La cène que nous célébrons se déroule dans un contexte différent, puisqu'il ne s'agit plus de "la pâque" de la loi de Moïse, en souvenir de la
délivrance d'Israël, mais de la commémoration du sacrifice de Jésus. 

Je ne crois pas que la nature du pain et de vin ait beaucoup d'importance, car Jésus a précisé que ses paroles concernaient une réalité spirituelle.  

Le pain est un aliment de base quelque soit sa texture dans les différents pays, accessible au pauvre comme au riche, il est le symbole biblique de Jésus : le pain de vie.

 Le vin est le breuvage souvent cité dans la Bible comme un réconfort, un élément de joie et parfois utilisé comme remède. 

C'est le produit de la vigne,  du raisin écrasé, foulé au pressoir d'où il ressort rouge comme du sang. On comprend que le Seigneur l'ai choisi pour illustrer la façon dont son sang serait versé avec tant de souffrance, pour le  salut des pécheurs.